
Stop au grignotage avec hypnose
Grignotage et hypnose · Comment l’hypnothérapie ericksonienne peut vous aider à stopper le grignotage ?
Votre alimentation est globalement saine mais vous rencontrez un problème : les grignotages réguliers. Vous avez déjà tenté de vous restreindre, vous avez essayé de ne plus rien acheter mais tout ce que vous avez récolté, c’est de la frustration et toujours plus de grignotages.
Aujourd’hui, je vous propose une solution qui devrait vous aider à limiter (voire arrêter) les grignotages sans frustration : l’hypnose.
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L’Hypnose pour vaincre sa peur de prendre la parole en public
Vaincre sa peur de prendre la parole en public est essentiel pour se développer personnellement et professionnellement. L’hypnose peut vous y aider.
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Vaincre les insomnies avec l’hypnose
Le sommeil, un besoin fondamental
Nous consacrons environ un tiers de notre temps à dormir. La durée de sommeil varie selon les individus : deux français sur trois déclarent avoir besoin d’au moins 8 heures de sommeil, seuls 5 % environ se contenteraient de moins de 6 heures. Il faut tout de même au moins 5 heures par nuit chez les adultes et au moins 8 heures chez les enfants (l’hormone de croissance est libérée à 90 % durant le sommeil).
Il est parfaitement établi que le sommeil est crucial pour de nombreuses fonctions biologiques. Dormir est indispensable au développement et à la maturité cérébrale et aide à réduire le vieillissement du cerveau.
Le sommeil participe à la consolidation de la mémoire et permet au cerveau de se nettoyer des déchets et toxines accumulés au cours de la journée, notamment sur le plan émotionnel.
Quand on dort, le cerveau est extrêmement actif et favorise l’apprentissage. La mémoire de ce que l’on a appris durant la journée est consolidée. On conseille ainsi souvent de relire un texte avant de s’endormir pour mieux le mémoriser.
Beaucoup de personnes dorment mal ou trop peu
Environ 20 à 30 % de la population se plaint de troubles de sommeil, dont 15 à 20 % d’insomnies modérées et 9 à 10 % d’insomnies sévères. Le manque chronique n’est pas seulement une source de fatigue, il peut entrainer des troubles divers et favoriser certaines pathologies.
L’insomnie recouvre trois types de symptômes, lesquels peuvent se combiner ou changer avec le temps.
En premier lieu, on a des difficultés à s’endormir à l’heure du coucher. Cette insomnie devient chronique lorsqu’elle s’installe et devient elle-même anxiogène. On repousse le moment du coucher de peur de ne pas pouvoir trouver le sommeil. L’insomnie s’entretient et se nourrit d’elle-même.
La deuxième forme est celle des réveils nocturnes fréquents ou prolongés. Si l’on passe plus de 30 mn éveillé au milieu de la nuit, avec une durée de sommeil inférieure à 6h30, on considère qu’il s’agit d’un problème d’insomnie.
La troisième concerne les réveils prématurés avec une incapacité à retrouver le sommeil.
Que le sommeil soit trop court, trop léger ou en pointillés, il est de façon générale insuffisant et peu réparateur.
Si les causes des insomnies peuvent être physiques (apnées du sommeil, jambes sans repos, reflux gastro-oesophagien, asthme….), elles sont souvent psychiques, sur fond d’anxiété et de dépression. Elles peuvent parfois relever de problématiques plus anciennes et remonter jusqu’à l’enfance.
Stop aux somnifères et aux anxiolytiques
Les somnifères qui sont aujourd’hui les plus prescrits font partie de la famille des benzodiazépines et apparentés.
Les médecins les prescrivent massivement : soit 117 millions de boites vendues en 2015… avec environ 4 millions de personnes exposées, les français comptent parmi les plus grands consommateurs de somnifères en Europe, alerte la haute Autorité de Santé.
Plus d’un quart des plus de 65 ans (près de 40 % des plus de 85 ans) prennent des somnifères au long cours, durant 7 mois en moyenne, et parfois pendant des décennies.
La médicamentation contre les insomnies n’est pas une solution de long terme, sans parler des effets secondaires et d’accoutumance aux molécules.
Les benzodiazépines sont même nuisibles parce qu’ils sont redoutablement efficaces… Les patients s’installent dans la certitude de pouvoir dormir et ne sont à l’écoute de leurs rythmes biologiques.
On a chacun une horloge biologique qui nous est propre.
Il faut la repérer, elle nous laisse un créneau de 15 minutes à ne pas rater.
Les somnifères et autres calmants déstructurent le sommeil, provoquent des troubles de la mémoire et un phénomène de dépendance.
Y renoncer passe par une période de désintoxication, mais l’écoute et la confiance dans le corps reviennent progressivement, l’amélioration se combinant au plaisir de pouvoir se libérer des médicaments.
L’hypnose efficace pour vaincre l’insomnie, pour retrouver un sommeil réparateur….. avec les effets secondaires en moins……
L’hypnothérapie est indiquée dans le cas d’une insomnie ayant pour cause :
- Le stress émanant de conflits professionnels ou affectifs et, plus ponctuellement, avant un examen, un concours ;
- La dépression anxieuse, où l’insomnie n’est qu’un symptôme parmi les autres manifestations de la peur et de l’anxiété.
- Le sevrage progressif des hypnotiques
En identifiant la cause des troubles du sommeil, l’hypnothérapeute adapte sa technique et ses suggestions au patient et au type d’insomnie.
Une récente étude menée par des chercheurs des universités de Zurich et de Fribourg démontre que même les plus réfractaires au sommeil réagissent favorablement à l’hypnose.
Les plus réceptives à l’hypnose – sur le panel de femmes uniquement – ont constaté une très nette amélioration de leur sommeil profond, la phase du sommeil la plus réparatrice.
C’est en effet durant cette période que l’activité du cerveau et du corps ralentit, ce qui permet de se reposer. Cette incapacité à se détendre peut être liée à des soucis personnels qui reviennent en boucle, mais on ne sait pas toujours quelle en est la cause.
La transe hypnotique est comparable à la première phase de l’endormissement qualifié d’état hypnagogique. Cette phase permet de déconnecter avec l’environnement.
Le simple fait d’accéder et d’enclencher ce processus hypnotique résout presque à lui seul les problèmes liés à l’endormissement. L’inconscient réapprend donc à se servir de cet apprentissage que l’on met en place et le réactivera chaque soir.
Au-delà de cet apprentissage qui sera réactiver et enregistrer par l’inconscient, l’hypnose va permettre d’apprendre à gérer le stress, à regarder ses problèmes autrement, les regarder avec plus de distance, apprendre à lâcher prise, et aussi souvent apprendre à faire des choix pour orienter sa vie autrement.
Prendre des décisions, faire des choix sont vécus comme une libération.
Sarah Letot, Hypnose Zen Paris
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Lutter contre la douleur avec l’hypnose
La douleur un processus complexe
La première étape dans un protocole d’évaluation de la douleur consiste à savoir s’il s’agit d’une douleur aiguë ou chronique.
La douleur aiguë est récente, transitoire et intense, elle finit par céder rapidement (6 de 3 mois). Elle se manifeste lors d’une lésion tissulaire de type : brûlure, piqûre, pincement, coup, morsure… Lorsque la douleur s’installe dans le temps, au-delà de 3 à 6 mois, on parle de douleur chronique.
La douleur chronique toucherait plus de 30 % des adultes. Lorsqu’elle devient invalidante, la personne a tendance à se replier sur elle-même et se couper d’une vie sociale. Elle devient un syndrome qui a d’importantes répercussions physiques et psychologiques. La douleur est en soi une pathologie, elle n’est plus seulement la manifestation d’un problème mécanique, organique ou neurologique.
Il y a des douleurs nociceptives, du nom des récepteurs qui tapissent en densité variable la peau, les articulations, les muscles, les viscères. Tout cela va activer les récepteurs de la douleur qui se présentent sous la forme de terminaisons nerveuses.
Il y a les douleurs neuropathiques qui sont associées à des atteintes du système nerveux central et périphérique (lésion du nerf sciatique….) dont les signes caractéristiques sont les brûlures, des décharges électriques, des contractions musculaires….
Si la douleur peut être classifiée et abordée en fonction de ses caractéristiques et des mécanismes qui la supportent, elle n’en reste pas moins un processus complexe. La douleur est avant tout un phénomène individuel : chacun a sa propre sensibilité à la douleur. La mesure de la douleur sur une échelle de 1 à 10 est indicative et éminemment subjective. La tolérance varie d’un individu à l’autre, chacun ressent la douleur d’une manière qui lui est propre. C’est tout le vécu émotionnel et corporel qui transparait dans la douleur.
Elle est une perception, et donc un événement psychologique.
L’intensité de la douleur peut être modulée par des variables personnelles (anxiété, dépression, facteurs environnementaux…) lesquelles affaiblissent les capacités de résistance et d’acceptation.
Dans de très nombreux cas, les douleurs chroniques sont une combinaison de ces facteurs organiques et psychosociaux, ce qui rend leur prise en charge extrêmement compliquée.
La douleur est donc une expérience complexe comprenant des caractéristiques sensorielles, émotionnelles, cognitives et motivationnelles. La douleur est influencée par les représentations du patient, son vécu au sens large.
L’hypnose pour détendre le corps et l’esprit
L’hypnose et toutes les médecines complémentaires permettent de réduire les sensations douloureuses an améliorant l’humeur, en réduisant l’anxiété et le stress.Quand la douleur devient envahissante, il y a une focalisation de l’esprit qui entretient le processus douloureux. L’ hypnose est plus efficace qu’une simple séance de relaxation. De simples suggestions hypnotiques de relaxation peuvent s’avérer suffisantes pour certains types de douleur.
L’hypnose agit sur la perception de la douleur
L’hypnothérapeute va par le biais de suggestions, de métaphores aider son patient à modifier son rapport à la douleur.
Par cette sollicitation de l’imaginaire, la personne en souffrance va pouvoir se focaliser sur des choses plus agréables et détourner son attention des zones douloureuses.
S’il n’est pas toujours aisé de trouver les mots pour définir sa douleur, nous sommes tous capables d’en donner une représentation imagée et toute personnelle « un étau qui serre, une morsure qui broie, un couteau qui transperce, des aiguilles,, un poids qui comprime…. »
Le thérapeute utilise ces métaphores au cours de la séance d’hypnose pour les modifier et en proposer d’autres plus adaptées au soulagement.
Les outils hypnotiques sont variés : on peut utiliser la main comme un gant magique qui en se posant sur le point douloureux va l’anesthésier ou en diminuer l’intensité ; on peut aussi donner à sa douleur une forme ou une couleur. Ainsi, avec le pouvoir de l’imaginaire, on va permettre à la forme de se réduire ou à la couleur de perdre en intensité.
L’hypnose est un moyen efficace, naturel et rapide pour apprendre à contrôler, abaisser le niveau d’intensité de la douleur, apprendre à la gérer ainsi que les émotions qui l’accompagnent.
Il est important aussi de développer les techniques d’autohypnose, en donnant les clés pour accéder à ces précieuses ressources intérieures.
On réduira ainsi les symptômes d’anxiété et de dépression qui sont souvent le lot des douleurs chroniques.
Sarah Letot / Hypnose Zen Paris
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HYPNOSE pour traiter les MALADIES de PEAU
La peau, le miroir de l’âme
La peau est l’organe du corps humain à la fois le plus étendu et le plus lourd (entre 4 et 10 kg chez l’adulte, et près de 2 m2 de surface).
Constituée de trois couches superposées que sont l’épiderme, le derme et l’hypoderme. Elle sert de barrière de protection de l’organisme contre le milieu extérieur (choc, pollution, microbes, ultraviolets….). Et assure d’autres fonctions vitales comme la régulation thermique et la synthèse hormonale (vitamine D et différentes hormones).
Interface entre notre intimité et le monde extérieur, la peau est le reflet de notre état psychique et de notre santé en général.
L’expression « miroir de l’âme » est d’autant plus justifiée si l’on remonte au stade de l’embryon. C’est la même zone qui donne naissance aux cellules de la peau et à celles du cerveau.
« Etre mal dans sa peau », « avoir les nerfs à fleur de peau », nombreuses sont les métaphores décrivant la peau comme l’enveloppe de nos émotions. Les affections cutanées sont ainsi des marqueurs visibles de nos angoisses et de nos tourments.
Verrues, eczéma, psoriasis, herpès, prurit, urticaire, zona sont des maladies de peau dites psychosomatiques. L’origine psychologique des maladies de peau serait estimée à 80 %.
En dermatologie, il y a une branche spécifique appelée Psycho dermatologie. Elle traite les maladies de peau qui ont une composante psychosomatique.
On parle de maladie psychosomatique lorsqu’un événement ou un facteur psychologique intervient dans le déclenchement, le déroulement ou la phase de résolution d’une maladie, lorsqu’aucune cause organique n’a été trouvée.
Déterminer la cause
« Les maux du corps sont les maux de l’âme. Ainsi, on ne doit pas chercher à guérir le corps sans chercher à guérir l’âme » disait Platon.
Pour soigner et soulager ces problèmes de peau, il faut s’attaquer à la racine du mal. En apprenant à gérer ou dépasser le stress et les peurs. Un domaine dans lequel l’hypnose est particulièrement performante et éfficace.
Un peu de paix intérieure est nécessaire pour retrouver une peau plus lisse. Si on ne traite pas définitivement la cause sous-jacente, les symptômes réapparaissent dès lors que l’individu est confronté à l’élément déclencheur de son problème.
L’hypnose est donc une solution pour tous ceux qui souhaitent obtenir des résultats rapides et éviter la voie médicamenteuse. Naturellement, et d’une façon douce, on apporte à l’esprit – et par conséquent au corps – tout le calme et le bien-être dont il a besoin pour être soulagé.
Il faut dénouer l’emprise des émotions et permettre au cerveau de trouver les ressources psychiques capables de réguler les tensions qui provoquent ces problèmes dermatologiques.
Aujourd’hui, on sait qu’une lutte efficace contre l’anxiété est indispensable dans le traitement du psoriasis ou de l’eczéma.
Il s’agit d’apprendre à évacuer son stress et à canaliser ses angoisses afin que l’organisme puisse établir un système de défense capable d’éviter la somatisation du trouble psychique.
Les pouvoirs de l’imaginaire
Le patient va vivre ses situations où il sera transformé et métamorphosé à travers une projection mentale positive. Il s’agit d’une dimension importante de la prise en charge car les maladies de peau ont cette particularité d’être visibles ou d’être vécues comme tel avec un effet grossissant par les personnes qui en sont atteintes.
Il faut changer le regard de manière à les accepter et arrêter de se focaliser dessus.
En le mettant dans un état de transe hypnotique, le praticien va à l’aide d’histoires et de métaphores ou de suggestions l’amener à ne plus voir ou voir autrement les affections de son épiderme.
Ce n’est pas une crème que l’on applique sur les affections dermatologiques mais un baume hypnotique fait des suggestions axées sur le calme, le confort et l’apaisement.
La visualisation positive devrait amener avec le temps la réduction de l’inconfort cutané et des démangeaisons.
Les démangeaisons et les conséquences physiques qui sont associées (rougeurs, boutons, cloques…) peuvent être gênantes. Et avoir un fort impact psychologiques, sans compter qu’un purit persistant peut-être profondément invalidant.
Maladies et peau et estime de soi
Les maladies de peau entament l’estime de soi et la relation à l’autre. Elles provoquent des attitudes de repli et d’isolement. C’est notamment le cas de l’eczéma et du psoriasis qui amènent un nombre croissant de personnes à se tourner vers l’hypnose.
L’hypnose pour traiter le psoriasis, les verrues……
Le psoriasis est une maladie de peau considérée comme chronique et difficile à traiter puisqu’il n’existe pas de traitement. Hormis les soins dits d’attaque ou d’entretien. Un choc émotionnel ou un mal être psychique sont souvent à la base d’un psoriasis.
Dans ce type de cas, les séances d’hypnose porteront sur l’exploration des phénomènes inconscients étant à l’origine du psoriasis et sur la gestion des émotions.
L’hypnose est un outil de choix pour atténuer le psoriasis en amenant le patient à se libérer des émotions et traumatismes à l’origine de l’inflammation de sa peau. La technique peut en outre favoriser l’atténuation des effets psychologiques associés et en aidant à contrôler certaines habitudes aggravantes comme le grattage.
Pour le traitement des verrues vulgaires et plantaires, la suggestion directe est une technique efficace. L’hypnothérapeute suggère au patient que sa verrue rapetisse et disparaît. Cette image sera intégrée dans le subconscient qui entamera ce processus pour la faire disparaître. Les enfants sont particulièrement réceptifs et s’amuse à visualiser la disparition des verrues et peuvent facilement le reproduire en autosuggestion.
La durée du travail en hypnose variera d’un patient à l’autre. Mais dans une majorité de cas 2 à 4 séances peuvent suffire pour obtenir des résultats significatifs. L’hypnose est une thérapie dite brève. L’acuponcture, l’homéopathie et la phytothérapie permettent d’agir de façon complémentaire dans le traitement des dermatoses.
L’harmonie entre le corps et l’esprit est indispensable pour être bien dans sa peau et dans tous les sens du terme.
Sarah Letot / Hypnose Zen Paris
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HYPNOSE pour gérer un deuil, une rupture, la maladie, un accident…
Nombreux sont les événements de la vie qui marquent et transforment nos parcours : la perte d’un être cher, la séparation conjugale, la perte d’un emploi, un accident, une maladie.
Le pendant de la rupture est le deuil, cette réalité à la fois universelle et profondément intime. Dans cette acceptation, la notion de deuil dépasse le seul cadre du décès.
On dit, par exemple, qu’un individu « fait son deuil » d’un amour, d’un statut professionnel, d’une capacité physique, etc.
Le handicap aussi nécessite de passer par ce processus de deuil. Ce parcours émotionnel qui doit mener progressivement à l’acceptation d’un corps devenu différent afin de retrouver confiance et estime de soi.
Le deuil a la même racine latine que la douleur, « faire son deuil » voulant dire « passer à travers la douleur ».
La psychiatre Elisabeth Kübler-Ross a élaboré dans les années 60 la théorie des 7 étapes du deuil. Auxquelles seraient successivement confrontés ceux qui subissent une perte : le choc, le déni, la colère, la tristesse, la résignation, l’acceptation et la reconstruction.
Lorsque l’une ou plusieurs de ces étapes ne s’est pas déroulée correctement, le deuil peut devenir compliqué, voire pathologique.
Le deuil pathologique est caractérisé par la survenue de troubles psychiques durant la période du deuil, la personne étant incapable de résilience.
Il peut engendrer des états anxieux ou dépressifs, des phobies, des crises de panique, des troubles du comportement alimentaire, des TOC,
L’absence de réaction de deuil peut aussi inquiéter et laisser penser qu’il se manifestera à retardement, parfois par des manifestations indirectes – somatisations, accidents, développement de maladies….
On pourrait établir une hiérarchie du deuil et des degrés de souffrance qui lui sont associés, mais chaque cas est singulier, chacun traverse le deuil à son rythme et à sa façon, en fonction de sa sensibilité, son environnement, son éducation.
Il est évident que certains deuils sont plus particulièrement difficiles à vivre, comme la perte d’un enfant, d’une douleur extrême et d’une insupportable injustice.
Le temps doit faire son œuvre pour favoriser l’acceptation et la capacité à surmonter de telles épreuves.
Le cheminement n’est ni rationnel, ni linéaire, le deuil étant un état transitoire débouchant sur un état plus équilibré et volontariste dans lequel les émotions négatives comme la tristesse et la désolation ou le doute vont dès lors être acceptés.
Dans un grand nombre de cas, le deuil peut se vivre sans recourir à une aide professionnelle.
Le processus de détachement se fait alors petit à petit, au fil des jours, à travers le quotidien qu’on ne vit plus ou que l’on ne partage plus avec l’autre.
Toutefois, il faut une grande force de caractère et être bien entouré.
Si l’on est seul ou débordé, ou si le deuil n’en finit plus, il ne faut pas hésiter à se faire aider. 1 sur 5 est la proportion de veuf(ve) qui présentent un syndrome dépressif plus d’un an après le décès. La proportion est approximativement la même pour les personnes qui vivent une rupture amoureuse ou le divorce est en intensité le deuxième facteur de stress.
L’hypnose pour atténuer la souffrance et faciliter le processus de reconstruction
Faire appel à un psychothérapeute peut s’avérer nécessaire pour parler de cette période difficile. Mais aussi des éléments inconscients qu’elle a pu réveiller.
L’hypnose s’avère une solution puissante et relativement rapide pour abaisser le niveau d’angoisse et de souffrance.
Grâce à l’hypnose, les personnes vont pouvoir se projeter dans la vie, même durant une épreuve aussi douloureuse que celle du deuil.
L’hypnothérapie va permettre de mobiliser ses propres ressources; de trouver la meilleure stratégie pour surmonter les effets de la rupture. Et reconditionner positivement les facteurs de confiance en soi.
L’hypnothérapie est pour tout travail de deuil une technique efficace d’atténuation de la souffrance à travers une meilleure gestion des émotions.
L’hypnose n’a pas vocation à effacer les souvenirs mais permettre de modifier les sensations liées à la perception de la disparition de l’être aimé ou de la situation antérieure.
Lorsque la personne endeuillée y pensera, elle ne sera plus submergée par un flot d’émotions dévastatrices qui l’empêcheront d’avancer. Mais au contraire, elle y pensera avec apaisement, douceur et amour.
Tout l’art du praticien sera de trouver ce à quoi son patient peut être réceptif et de s’adapter à lui. L’état d’hypnose va permettre au sujet de modifier son schéma de pensées vis-à-vis de ce contexte particulier.
Bien entendu, son engagement est primordial et rien n’est possible sans lui.
Changer la perception et la représentation de la réalité par la stimulation de l’imaginaire.
Il s’agit, tout d’abord, d’installer le patient dans un état de calme intérieur. De telle sorte qu’il puisse être ouvert aux pouvoirs de l’imaginaire et entrer dans un état hypnotique. Par le biais de métaphores, de suggestions, de répétitions, on sollicite l’inconscient afin de construire une image mentale de la situation souhaitée. On va rechercher l’apaisement et une visualisation positive.
Ensuite, une fois ce changement de perception interne installée, on va pouvoir regarder ce passé (être cher disparu ou absent, …). Avec des sensations nouvelles, sans perceptions de douleur ou de manque. Il y a comme une mise à distance au niveau de la sensation et du temps.
Toutes ces nouvelles sensations vont favoriser le processus d’acceptation de la réalité de la perte. L’hypnothérapeute guide la patient pour lui permettre de trouver la voie la plus adéquate. Afin qu’il parvienne à se détacher d’un schéma de pensées envahissant ou destructeur.
Hypnose Zen Paris / Sarah Letot
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HYPNOSE pour gérer le STRESS
Le stress, un mal des sociétés modernes
Notre environnement est vécu comme une source croissante de stress.
En plus des ruptures normales ou accidentelles de l’existence, les trajectoires individuelles sont de plus en plus brouillées et entrecoupées (divorce, chômage, mobilité professionnelle et géographique…) avec son lot de contraintes, de doutes et de remises en question.
Si l’on ajoute l’intensification des rythmes de travail, le culte de la performance et de la compétition, les difficultés à concilier travail, vie personnelle et familiale, la transformation profonde des valeurs et des normes sociales à laquelle s’ajoutent désormais les problèmes environnementaux : tous les ingrédients sont réunis pour que l’homme moderne soit de plus en plus stressé par l’ampleur et la rapidité des changements de son époque.
Selon un sondage réalisé en janvier 2016 par BVA pour la chambre syndicale de la sophrologie, 61 % des français déclarent se sentir stressés la plupart du temps et de temps en temps…
Le stress est fondamentalement une source de déséquilibre de notre organisme et de notre psychisme.
Il provoque de l’anxiété, de l’irritabilité, des insomnies, des tensions musculaires, des problèmes de peau, de l’épuisement, des douleurs organiques…. jusqu’aux maladies les plus graves.
La notion elle-même est récente. On la doit à un endocrinologue autrichien, Hans Selye. En 1956, elle définissait le stress ou syndrome général d’adaptation « comme l’ensemble des moyens physiologiques et psychologiques mis en œuvre par une personne pour s’adapter à un événement donné ». Il dépeint un syndrome réactionnel endocrinien comportant trois phases consécutives.
Le stress : une réaction normale de l’organisme face aux agressions
La première phase est une réaction d’alarme durant laquelle les forces de défense sont mobilisées. Puis vient un stade de résistance qui reflète l’adaptation du sujet à l’agent stressant.
Etant donné que notre capacité de résistance est limitée, le sujet agressé bascule alors dans une phase d’épuisement, si l’agent stressant agit avec force et dans la durée.
L’emballement de ce signal d’alarme est la manifestation problématique du stress, telle une alarme sonore que l’on n’arriverait pas à débrancher et qui fonctionnerait de manière intempestive.
Le stress est pourtant une fonction naturelle de résistance, il n’est pas anormal en soi. Ce médecin-chercheur n’a d’ailleurs cessé de le répéter : « le stress est indispensable à la vie et l’absence totale de stress, c’est la mort. »
Le stress est surtout un problème. Il devient incontrôlable quand les personnes – qui n’arrivent pas à se raisonner, à mettre un peu de distance avec la situation ou l’événement qui en est la cause – développent un stress chronique. Ce stress peut avoir de redoutables conséquences dans ses phases les plus intenses.
Le stress n’est pas seulement une réaction à une réalité extérieure objective. C’est le cas classique de la réaction de peur face à un danger identifié. Le cœur bat plus vite, les muscles se tendent, la respiration est plus rapide, la transpiration devient excessive. C’est un ensemble de manifestation que l’on pourrait qualifier de primaires et de salvatrices. Elles mettent à l’esprit et le corps en éveil face au danger.
Quand l’anxiété s’installe
Ces symptômes sont en général de courte durée. Mais si la peur persiste – quelle que soit la source du danger, l’anxiété s’installe.
L’anxiété renvoie à la tendance d’anticiper et à grossir les difficultés. Parfois à s’en créer ou à en imaginer, alors qu’il n’y en a pas, ou qu’elles sont mineures.
L’anxiété, en quelque sorte, c’est la capacité à amplifier ou à créer soi-même du stress.
Nous touchons là à la dimension subjective du stress. Car les réactions de stress tiennent à notre représentation interne de la Réalité.
Nous réagissons différemment. Les informations passent par des filtres propres à chacun en fonction de notre éducation, de notre culture, de nos expériences de vie, etc.
Plus nous sommes à même de filtrer ces informations, plus nous sommes à même de les contrôler et les empêcher de nous envahir.
Apprendre à gérer son stress
Il ne faut pas sous-estimer l’impact du stress, et ne pas en faire un élément à subir de notre personnalité.
Autrement dit, le stress généré par telle situation ou tel événement ne doit pas être considéré comme un état de faiblesse et d’incapacité à relever les défis.
Si nous sommes inégalement armés pour gérer le stress, nous pouvons tous être accompagnés de manière efficace pour le réduire et en limiter les effets nocifs.
Si le stress est dans son développement un cercle vicieux, une meilleure gestion du stress permet d’enclencher un cercle vertueux de confiance et d’estime de soi.
Pour cela, il y a de nombreuses thérapies telles que la sophrologie, la naturopathie, les TCC… et bien entendu l’hypnose.
L’hypnose est une thérapie brève avec des résultats significatifs au bout de quelques séances.
Relaxation et prise de recul grâce à l’hypnose
L’hypnose permet de prendre du recul. Il met à distance les situations ou les personnes responsables de notre stress et de notre anxiété.
L’hypnose permet de changer la vision de la situation ainsi que les sensations que provoquait le stress.
Une détente du corps et de l’esprit est créée, lesquels sont étroitement liés.
C’est bien plus qu’une séance de relaxation. L’impact des agents stressants est diminué quelle qu’en soit leur origine.
Le patient va apprendre à accéder à des sensations d’apaisement et de détente. Les techniques d’auto hypnose sont développées afin de donner les clés pour accéder à ses ressources intérieures. Un ancrage est créé qui va permettre à la personne d’être autonome dans des situations difficiles.
L’hypnothérapeute incarne une sorte de guide qui définit un univers mental, sans jamais déposséder le patient de son libre arbitre.
Ainsi au cours de la thérapie, ce dernier s’auto-détermine sans pression extérieure. Il redéfinit les priorités de son existence et décide de lui-même d’entrevoir la vie de manière plus positive.
Ce questionnement sur la façon dont il perçoit son environnement, son identité, lui permet de prendre certaines décisions ou de prendre de la distance afin de rendre la situation acceptable. Ainsi, il pourra en reprendre le contrôle, voire en faire un facteur de stimulation.
Ce changement de perception interne, cette façon nouvelle de voir son environnement, va lui permettre de relativiser et de prendre du recul. Pour plus de sérénité.
Sarah Letot / Hypnose Zen Paris
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HYPNOSE et ACOUPHENES
Les acouphènes, ces bruits qui parasitent le cerveau
Par définition, les acouphènes sont des bourdonnements, sifflements, tintements et autres sensations auditives qui ne proviennent pas de sons extérieurs à l’oreille.
Les acouphènes dits subjectifs n’ont pas de source physique et représentent 95 % des cas. On les qualifie de bruits fantômes puisqu’ils n’ont de réalité que dans le système auditif des personnes qui les perçoivent. Autrement dit, le cerveau crée un bruit qui n’existe pas.
Les autres 5 % sont rares et qualifiés d’objectifs parce qu’ils correspondent à un bruit réel et mesurable. Il est produit par une anomalie dans la région de l’oreille interne ou de lésions des cellules ciliées de la cochlée (elles sont situées dans l’oreille interne et ont pour rôle de capter les sons et de les transmettre au cerveau).
On imagine aisément l’extrême pénibilité d’entendre de manière intermittente ou continue une tondeuse électrique, un robinet qui coule ou des cris stridents d’insectes – liste non exhaustive des comparaisons sonores.
La personne est seule, seule dans ce monde intérieur martelé par le bruit. Les plus incommodés expriment de la colère face à « ces bruits qui finissent par vous rendre fou ».
L’ORL essaie de déterminer la source des acouphènes et le traitement le plus approprié. Mais il n’y a malheureusement pas de solution miracle pour les supprimer.
Nombre de personnes ont ainsi recours aux thérapies comportementales et cognitives. Ces thérapies sont fondées sur l’apprentissage de nouveaux comportements, à partir de l’élaboration de pensées plus adéquates.
Le traitement des acouphènes entre bien dans ce cadre-là puisque la personne qui en souffre relève d’une problématique de troubles obsessionnels, tant les acouphènes sont envahissants et ont des répercussions sur la santé et la qualité de vie (troubles du sommeil, de la concentration, anxiété pouvant aboutir à un état dépressif).
L’hypnose est connue dans le traitement des acouphènes depuis 1950. On estime aujourd’hui que 6 à 7 personnes acouphéniques sur 10 tireraient un bénéfice de cette technique. Et parmi les personnes résistantes à toutes les autres formes de thérapies, 3 sur 10 retrouveraient un mieux-être général.
L’hypnose ericksonienne en particulier permet d’entrevoir des améliorations au bout de quelques séances. Parfois, il y a un mieux dès la première.
Acouphènes et stress
Les acouphènes ne sont pas une maladie en soi, elles ne sont que des symptômes.
Les personnes sont plus ou moins capables d’établir un lien de cause à effet. Certaines évoquent une exposition prolongée à un niveau sonore élevé, d’autres la prise d’un médicament.
Les causes sont nombreuses, mais celle qui est la plus souvent citée est le stress. La moitié des personnes qui en souffrent relieraient leur apparition à une période stress intense.
Les acouphènes seraient donc pour une large part une manifestation psychosomatique, au même titre que des troubles gastro-intestinaux, des céphalées ou des affections cutanées.
D’un point de vue neurophysiologique, l’interaction complexe entre stress et acouphènes est généralement reconnue et admise.
Par leur caractère intrusif et chronique, les acouphènes deviennent obsessionnels et génèrent un stress important ; Il faut donc agir sur ce qui favorise l’anxiété, le stress, la nervosité et toutes les autres réactions émotives à fort impact sur l’organisme.
Si on peut agir efficacement sur la cause, la conséquence acouphène en sera directement atténuée. Il faut pour cela aider la personne à relâcher les tensions qui l’assaillent. Le niveau d’exaspération est tel qui lui empêche de contrôler ses émotions, et donc de mieux supporter le phénomène.
Le sentiment d’impuissance de la médecine traditionnelle ajoute du désespoir à la détresse.
Tout ceci exacerbe l’état de souffrance morale et crée un stress supplémentaire qui autoalimente le processus.
C’est un cercle vicieux qu’il faut casser en aidant la personne à mieux gérer son stress en lui permettant de se relaxer.
Si les acouphènes prennent naissance dans l’organe de l’audition, c’est dans le cerveau que cette information va être traitée et prendre sa signification.
L’hypnose pour apprivoiser les acouphènes
Dans un premier temps, le travail de l’hypnothérapeute sera de trouver l’origine de cette manifestation psychosomatique.
Est-ce que cette présence sonore raconte quelque chose ?
Est-elle l’alarme d’un problème plus profond, sous-jacent, enfoui dans l’inconscient ?
Puis, il est essentiel de travailler la détente, la gestion du stress, apprendre à déconnecter avec l’environnement.
Plus ce processus sera vécu, plus l’inconscient va savoir le reproduire.
C’est pourquoi, on ancre la façon de l’induire à partir d’une image ou d’un geste.
Enfin, il s’agira de casser la boucle qui entretient les acouphènes, de trouver des dérivatifs, l’esprit ne devant plus être accaparé par ces bourdonnements et autres sifflements insupportables.
L’idéal serait de pouvoir les faire disparaître. Mais, l’objectif de ces séances d’hypnose est avant tout de permettre aux patients de se détacher de la perception consciente de leurs acouphènes.
A l’aide d’histoires, de métaphores, l’inconscient va apprendre à reproduire différentes façons de faire pour ne plus faire attention à ce bruit.
Plus cette façon de faire deviendra un processus inconscient et moins la personne sera prisonnière de ces bruits extérieurs. Parfois, la personne entendra un bruit moins fort ou différent, ou l’entendra moins souvent, et de moins en moins souvent. Lorsqu’elle commencera à ne plus se focaliser dessus, ce sera gagné.
Les acouphènes ont leurs caractéristiques propres, mais il convient, au même titre que d’autres pathologies, de lâcher prise pour retrouver une certaine forme de liberté et de sérénité.
Sarah Letot / Hypnose Zen Paris
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HYPNOSE et PHOBIES
La peur irrationnelle
Ne considérons pas la phobie comme de la peur au sens premier, dans le sens où cette dernière est une émotion fondamentale, comme la joie, la tristesse ou la colère.
Bien sûr, nos peurs seront plus ou moins fréquentes et intenses en fonction de la nature du danger et des informations dont nous disposons pour analyser la situation.
Au cours de son évolution, l’homme a appris à canaliser certaines peurs, tandis que d’autres naissaient avec la transformation de son environnement.
La peur est un outil d’anticipation, de protection et de préservation, elle est universelle et nécessaire.
Dans sa régulation normale, la peur s’éteint vite une fois le danger passé.
Avec la phobie, nous entrons dans une autre dimension de la peur puisqu’elle est irrationnelle et spécifique. Nous n’avons pas, à priori, de raisons à avoir peur d’un objet, d’un animal ou d’une situation qui ne présentent pas de caractère dangereux.
D’un point de vue neurologique, c’est l’activation de l’amygdale qui en est la cause, laquelle intervient dans les réponses de type fuite, combat ou inhibition de l’action (le sujet reste prostré ou fasciné face à l’objet de sa peur).
Les phobies s’accompagnent de transpirations, palpitations, de sensations d’étouffement ou d’oppression, voire de crises de panique.
Même pas besoin d’y être directement confronté, le simple fait d’y penser suffit à en activer les mécanismes.
La peur devient alors pathologique, les personnes atteintes de phobies vont développer des stratégies d’évitement –partielles ou complètes – ou des conduites qui les rassurent (conduites « contraphobiques »).
La phobie étant une peur irrationnelle, l’imagination et la représentation sont sans limites.
Les multiples phobies
En conséquence, même si certaines phobies peuvent paraître surprenantes (carpophobie : peur des fruits), voire absurdes (phobophobie : peur d’avoir peur), toutes sont des troubles qui peuvent empoisonner la vie et méritent d’être considérées comme tels.
Peur de la foule, des espaces clos ou ouverts, de l’avion, des phénomènes météorologiques, de la maladie, des rongeurs ou de la mort sont parmi les phobies les plus courantes.
La phobie sociale, également appelée « anxiété sociale » se caractérise par une peur intense des situations des situations dans lesquelles la personne est confrontée au regard et au jugement de l’autre. Ce cas est particulier puisque plus général (on parle de phobie complexe) et s’inscrivant dans un problème plus profond de confiance en soi.
Tout le monde peut développer une phobie à des stades différents de la vie.
La peur, manifestation de notre inconscient
Le déclenchement de la peur est assez facile à situer lorsqu’il se réfère à un accident ou à un phénomène traumatisant.
Une personne victime d’une morsure de chien saura précisément quand sa peur des chiens a commencé, une autre ayant subi une inondation saura depuis quand l’orage ou la pluie lui provoque ce genre de réaction.
Quand on a peur de quelque chose sans savoir pourquoi, cela veut dire que la peur est inconsciente. Le cerveau a enregistré cet événement et l’a déplacé du conscient vers l’inconscient. C’est lui qui connaît notre histoire, notre vécu, nos expériences. C’est lui qui déclenche nos émotions.
La plupart des peurs remonte à l’enfance, un souvenir douloureux est susceptible de revenir à la surface même de nombreuses années plus tard.
Et, même si nous les avons oubliées, elles n’ont pas pour autant disparue : elles sont enfouies dans notre inconscient, notre corps les a imprimées et les garde en mémoire.
Et, lorsque nous allons nous trouver dans des circonstances analogues à celles vécues auparavant, la peur va resurgir.
L’hypnose pour vaincre les phobies
De plus en plus de personnes ont recours à l’hypnose.
Elle couvre un champ très large de troubles pathologiques, psychologiques et émotionnels.
C’est une technique efficace et rapide.
De la même façon qu’une phobie arrive, elle peut repartir avec la même rapidité.
Très souvent, une seule séance est nécessaire.
Après la séance, il faut très vite se mettre en situation afin de constater les changements et ancrer les nouvelles sensations. L’imaginaire de la séance devient réalité.
Sarah Letot / Hypnose Zen Paris
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Arrêt du tabac par hypnose
Comment l’hypnose vous aide à arrêter de fumer ?
La peur de la vie sans tabac
Selon tabac-info-service, 58 % des fumeurs réguliers déclarent avoir envie d’arrêter de fumer dont 30% dans l’année à venir. Nul ne peut aujourd’hui ignorer les dangers du tabac, la forte augmentation des prix peut aussi s’avérer dissuasive.
On prend de bonnes résolutions à certains moments de l’année ou en fonction des circonstances de la vie….. mais le sevrage tabagique reste encore perçu comme très difficile, et, à plus forte raison pour les très dépendants.
Ils redoutent la peur d’affronter la vie sans tabac. C’est la peur du manque, presque une peur du vide, une anticipation des difficultés – réelles ou supposées – freine ou repousse la décision.
Si les substituts nicotiniques constituent une aide précieuse, ils n’en demeurent pas moins insuffisants car la dépendance est aussi une question d’habitudes, de réflexes, de confiance en soi, de milieu social, de mode de vie, etc.
Le mécanisme de l’addiction prend racine dans le cerveau, dans un système cérébral dit de « récompense ». Les drogues y laissent une marque profonde et poussent à renouveler la consommation… jusqu’à ce que le piège se referme. Les campagnes du ministère de santé et les images chocs sur les paquets de cigarettes permettent de prendre conscience de ses effets néfastes, mais il en faut plus pour casser le processus vicieux de la dépendance.
C’est pourquoi de plus en plus de personnes ont recours à l’hypnose, reconnue par plusieurs études scientifiques, comme la méthode la plus efficace pour arrêter de fumer.
L’association française de l’étude de l’hypnose médicale revendique 67 % de succès dans l’arrêt du tabac un mois après la séance.
Hypnose et addiction
Une chose est certaine. Bien que l’hypnose soit une méthode très efficace pour arrêter de fumer, elle n’est pas pour autant une solution magique. L’engagement du sujet est primordial ; rien ne sera possible sans lui – durant la séance ou après. On peut souligner que la probabilité de réussite sera moindre si elle est prise sous la pression de l’environnement familial, social ou professionnel.
Celui-ci a, bien sûr, une capacité d’influence essentielle mais la décision est avant tout individuelle et clairement assumée. Cela étant dit, il n’y a pas pour autant de fatalité à l’addiction. Les difficultés à se passer de la nicotine sont bien réelles mais sont souvent surestimées alors que les risques pour la santé sont sous-estimées ou délibérément mis de côté.
L’addiction – au tabac ou à toute autre source addictive – est un processus dont les mécanismes neurobiologiques sont bien identifiés et analysés ; au départ initialisation et simple plaisir, la consommation de la substance devient ensuite un automatisme jusqu’à ce que le cerveau considère ce besoin comme primordial.
Reprogrammer le cerveau
Avec l’hypnose, nous reprogrammons le cerveau pour faire en sorte que la cigarette soit désormais associée à des images négatives et de déplaisir, et inversement, nous donnons au sujet les moyens afin qu’il trouve d’autres chemins de plaisir et de substitution.
Il faut casser les comportements automatiques du fumeur, par exemple allumer une cigarette dans une situation de stress.
L’hypnose, en utilisant un mode de communication spécifique, permet ainsi de solliciter notre Inconscient pour qu’il procède à une réorganisation des comportements en vue de supprimer cette dépendance. Et même si les raisons qui poussent un individu à fumer relèvent de schémas classiques et bien identifiés (comme pour les adolescents par exemple), il n’en reste pas moins que ce comportement, au même titre que d’autres, peut relever de causes plus profondes.
Le fabuleux pouvoir de l’imaginaire
Les techniques d’induction utilisées sont nombreuses et variées et adaptées à l’état psychologique du sujet. En effet, il faut noter que ce n’est pas le point de vue de l’hypnothérapeute qui est imposé. Le patient exprime ses motivations, ses désirs et c’est la satisfaction de ses besoins qui prime. Parmi les suggestions délivrées durant la séance, le patient s’empare de celles qui lui sont les plus proches et les plus mobilisatrices.
Le pouvoir de l’hypnose repose sur l’imaginaire. Ce que l’on voit ou ressent au cours de la séance est considéré comme réel par l’inconscient ; les images et les sensations que l’on va vivre seront considérés comme réelles. Il s’agit de changer la sensation lié à l’objet, en l’occurrence le tabac.
Du raisonnement au ressenti
On connaît tous les méfaits du tabac, on a tous dans nos connaissances quelqu’un qui est décédé des suites d’un cancer lié au tabac ou de problèmes cardio-vasculaires ; et pourtant même si on a peur, on continue.
Avec l’hypnose, on va plonger dans son monde de sensations. Il ne s’agira plus de raisonner les méfaits du tabac mais de les ressentir profondément. La peur de la maladie, les sensations de dégoût profond….
L’hypnose utilisée en technique aversive va permettre d’ancrer dans l’inconscient toutes ces sensations sachant que les mécanismes inconscients contrôlent la plupart de nos comportements, de nos désirs, de nos pulsions.
En parallèle, les patients vont vivre des situations où ils seront métamorphosés à travers des projections mentales positives. Ils se verront libres, sortir du labyrinthe de la dépendance, respirer à plein poumon, retrouver leur souffle, retrouver le sens de l’odorat, redécouvrir le goût des aliments….. Ce changement de perception et de réorganisation des comportements va permettre de franchir un pas le plus souvent décisif dans le sevrage. L’imaginaire de la séance va devenir réalité.
A chacun son approche
Chaque personne se libère de cette addiction à son rythme. Certains vont complètement arrêter de fumer en une seule séance. D’autres auront besoin de plus de temps pour se libérer progressivement de la cigarette ; plusieurs séances seront nécessaires pour diminuer leur consommation jusqu’à ce que le sevrage soit complet. L’auto hypnose a aussi sa place pour autonomiser le patient.
Sarah Letot / Hypnose Zen Paris
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