HYPNOSE pour gérer le STRESS
Le stress, un mal des sociétés modernes
Notre environnement est vécu comme une source croissante de stress.
En plus des ruptures normales ou accidentelles de l’existence, les trajectoires individuelles sont de plus en plus brouillées et entrecoupées (divorce, chômage, mobilité professionnelle et géographique…) avec son lot de contraintes, de doutes et de remises en question.
Si l’on ajoute l’intensification des rythmes de travail, le culte de la performance et de la compétition, les difficultés à concilier travail, vie personnelle et familiale, la transformation profonde des valeurs et des normes sociales à laquelle s’ajoutent désormais les problèmes environnementaux : tous les ingrédients sont réunis pour que l’homme moderne soit de plus en plus stressé par l’ampleur et la rapidité des changements de son époque.
Selon un sondage réalisé en janvier 2016 par BVA pour la chambre syndicale de la sophrologie, 61 % des français déclarent se sentir stressés la plupart du temps et de temps en temps…
Le stress est fondamentalement une source de déséquilibre de notre organisme et de notre psychisme.
Il provoque de l’anxiété, de l’irritabilité, des insomnies, des tensions musculaires, des problèmes de peau, de l’épuisement, des douleurs organiques…. jusqu’aux maladies les plus graves.
La notion elle-même est récente. On la doit à un endocrinologue autrichien, Hans Selye. En 1956, elle définissait le stress ou syndrome général d’adaptation « comme l’ensemble des moyens physiologiques et psychologiques mis en œuvre par une personne pour s’adapter à un événement donné ». Il dépeint un syndrome réactionnel endocrinien comportant trois phases consécutives.
Le stress : une réaction normale de l’organisme face aux agressions
La première phase est une réaction d’alarme durant laquelle les forces de défense sont mobilisées. Puis vient un stade de résistance qui reflète l’adaptation du sujet à l’agent stressant.
Etant donné que notre capacité de résistance est limitée, le sujet agressé bascule alors dans une phase d’épuisement, si l’agent stressant agit avec force et dans la durée.
L’emballement de ce signal d’alarme est la manifestation problématique du stress, telle une alarme sonore que l’on n’arriverait pas à débrancher et qui fonctionnerait de manière intempestive.
Le stress est pourtant une fonction naturelle de résistance, il n’est pas anormal en soi. Ce médecin-chercheur n’a d’ailleurs cessé de le répéter : « le stress est indispensable à la vie et l’absence totale de stress, c’est la mort. »
Le stress est surtout un problème. Il devient incontrôlable quand les personnes – qui n’arrivent pas à se raisonner, à mettre un peu de distance avec la situation ou l’événement qui en est la cause – développent un stress chronique. Ce stress peut avoir de redoutables conséquences dans ses phases les plus intenses.
Le stress n’est pas seulement une réaction à une réalité extérieure objective. C’est le cas classique de la réaction de peur face à un danger identifié. Le cœur bat plus vite, les muscles se tendent, la respiration est plus rapide, la transpiration devient excessive. C’est un ensemble de manifestation que l’on pourrait qualifier de primaires et de salvatrices. Elles mettent à l’esprit et le corps en éveil face au danger.
Quand l’anxiété s’installe
Ces symptômes sont en général de courte durée. Mais si la peur persiste – quelle que soit la source du danger, l’anxiété s’installe.
L’anxiété renvoie à la tendance d’anticiper et à grossir les difficultés. Parfois à s’en créer ou à en imaginer, alors qu’il n’y en a pas, ou qu’elles sont mineures.
L’anxiété, en quelque sorte, c’est la capacité à amplifier ou à créer soi-même du stress.
Nous touchons là à la dimension subjective du stress. Car les réactions de stress tiennent à notre représentation interne de la Réalité.
Nous réagissons différemment. Les informations passent par des filtres propres à chacun en fonction de notre éducation, de notre culture, de nos expériences de vie, etc.
Plus nous sommes à même de filtrer ces informations, plus nous sommes à même de les contrôler et les empêcher de nous envahir.
Apprendre à gérer son stress
Il ne faut pas sous-estimer l’impact du stress, et ne pas en faire un élément à subir de notre personnalité.
Autrement dit, le stress généré par telle situation ou tel événement ne doit pas être considéré comme un état de faiblesse et d’incapacité à relever les défis.
Si nous sommes inégalement armés pour gérer le stress, nous pouvons tous être accompagnés de manière efficace pour le réduire et en limiter les effets nocifs.
Si le stress est dans son développement un cercle vicieux, une meilleure gestion du stress permet d’enclencher un cercle vertueux de confiance et d’estime de soi.
Pour cela, il y a de nombreuses thérapies telles que la sophrologie, la naturopathie, les TCC… et bien entendu l’hypnose.
L’hypnose est une thérapie brève avec des résultats significatifs au bout de quelques séances.
Relaxation et prise de recul grâce à l’hypnose
L’hypnose permet de prendre du recul. Il met à distance les situations ou les personnes responsables de notre stress et de notre anxiété.
L’hypnose permet de changer la vision de la situation ainsi que les sensations que provoquait le stress.
Une détente du corps et de l’esprit est créée, lesquels sont étroitement liés.
C’est bien plus qu’une séance de relaxation. L’impact des agents stressants est diminué quelle qu’en soit leur origine.
Le patient va apprendre à accéder à des sensations d’apaisement et de détente. Les techniques d’auto hypnose sont développées afin de donner les clés pour accéder à ses ressources intérieures. Un ancrage est créé qui va permettre à la personne d’être autonome dans des situations difficiles.
L’hypnothérapeute incarne une sorte de guide qui définit un univers mental, sans jamais déposséder le patient de son libre arbitre.
Ainsi au cours de la thérapie, ce dernier s’auto-détermine sans pression extérieure. Il redéfinit les priorités de son existence et décide de lui-même d’entrevoir la vie de manière plus positive.
Ce questionnement sur la façon dont il perçoit son environnement, son identité, lui permet de prendre certaines décisions ou de prendre de la distance afin de rendre la situation acceptable. Ainsi, il pourra en reprendre le contrôle, voire en faire un facteur de stimulation.
Ce changement de perception interne, cette façon nouvelle de voir son environnement, va lui permettre de relativiser et de prendre du recul. Pour plus de sérénité.
Sarah Letot / Hypnose Zen Paris