HYPNOSE et PHOBIES

HYPNOSE et PHOBIES

La peur irrationnelle

Ne considérons pas la phobie comme de la peur au sens premier, dans le sens où cette dernière est une émotion fondamentale, comme la joie, la tristesse ou la colère.

Bien sûr, nos peurs seront plus ou moins fréquentes et intenses en fonction de la nature du danger et des informations dont nous disposons pour analyser la situation.

Au cours de son évolution, l’homme a appris à canaliser certaines peurs, tandis que d’autres naissaient avec la transformation de son environnement.

La peur est un outil d’anticipation, de protection et de préservation, elle est universelle et nécessaire.

Dans sa régulation normale, la peur s’éteint vite une fois le danger passé.

 

Avec la phobie, nous entrons dans une autre dimension de la peur puisqu’elle est irrationnelle et spécifique. Nous n’avons pas, à priori, de raisons à avoir peur d’un objet, d’un animal ou d’une situation qui ne présentent pas de caractère dangereux.

D’un point de vue neurologique, c’est l’activation de l’amygdale qui en est la cause, laquelle intervient dans les réponses de type fuite, combat ou inhibition de l’action (le sujet reste prostré ou fasciné face à l’objet de sa peur).

Les phobies s’accompagnent de transpirations, palpitations, de sensations d’étouffement ou d’oppression, voire de crises de panique.

Même pas besoin d’y être directement confronté, le simple fait d’y penser suffit à en activer les mécanismes.

La peur devient alors pathologique, les personnes atteintes de phobies vont développer des stratégies d’évitement –partielles ou complètes – ou des conduites qui les rassurent (conduites « contraphobiques »).

La phobie étant une peur irrationnelle, l’imagination et la représentation sont sans limites.

 

Les multiples phobies

En conséquence, même si certaines phobies peuvent paraître surprenantes (carpophobie : peur des fruits), voire absurdes (phobophobie : peur d’avoir peur), toutes sont des troubles qui peuvent empoisonner la vie et méritent d’être considérées comme tels.

Peur de la foule, des espaces clos ou ouverts, de l’avion, des phénomènes météorologiques, de la maladie, des rongeurs ou de la mort sont parmi les phobies les plus courantes.

La phobie sociale, également appelée « anxiété sociale » se caractérise par une peur intense des situations des situations dans lesquelles la personne est confrontée au regard et au jugement de l’autre. Ce cas est particulier puisque plus général (on parle de phobie complexe) et s’inscrivant dans un problème plus profond de confiance en soi.

Tout le monde peut développer une phobie à des stades différents de la vie.

 

La peur, manifestation de notre inconscient

Le déclenchement de la peur est assez facile à situer lorsqu’il se réfère à un accident ou à un phénomène traumatisant.

Une personne victime d’une morsure de chien saura précisément quand sa peur des chiens a commencé, une autre ayant subi une inondation saura depuis quand l’orage ou la pluie lui provoque ce genre de réaction.

Quand on a peur de quelque chose sans savoir pourquoi, cela veut dire que la peur est inconsciente. Le cerveau a enregistré cet événement et l’a déplacé du conscient vers l’inconscient. C’est lui qui connaît notre histoire, notre vécu, nos expériences. C’est lui qui déclenche nos émotions.

La plupart des peurs remonte à l’enfance, un souvenir douloureux est susceptible de revenir à la surface même de nombreuses années plus tard.

Et, même si nous les avons oubliées, elles n’ont pas pour autant disparue : elles sont enfouies dans notre inconscient, notre corps les a imprimées et les garde en mémoire.

Et, lorsque nous allons nous trouver dans des circonstances analogues à celles vécues auparavant, la peur va resurgir.

 

L’hypnose pour vaincre les phobies

De plus en plus de personnes ont recours à l’hypnose.

Elle couvre un champ très large de troubles pathologiques, psychologiques et émotionnels.

C’est une technique efficace et rapide.

De la même façon qu’une phobie arrive, elle peut repartir avec la même rapidité.

Très souvent, une seule séance est nécessaire.

Après la séance, il faut très vite se mettre en situation afin de constater les changements et ancrer les nouvelles sensations. L’imaginaire de la séance devient réalité.

 

Sarah Letot  / Hypnose Zen Paris

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