HYPNOSE pour gérer un deuil, une rupture, la maladie, un accident…
Nombreux sont les événements de la vie qui marquent et transforment nos parcours : la perte d’un être cher, la séparation conjugale, la perte d’un emploi, un accident, une maladie.
Le pendant de la rupture est le deuil, cette réalité à la fois universelle et profondément intime. Dans cette acceptation, la notion de deuil dépasse le seul cadre du décès.
On dit, par exemple, qu’un individu « fait son deuil » d’un amour, d’un statut professionnel, d’une capacité physique, etc.
Le handicap aussi nécessite de passer par ce processus de deuil. Ce parcours émotionnel qui doit mener progressivement à l’acceptation d’un corps devenu différent afin de retrouver confiance et estime de soi.
Le deuil a la même racine latine que la douleur, « faire son deuil » voulant dire « passer à travers la douleur ».
La psychiatre Elisabeth Kübler-Ross a élaboré dans les années 60 la théorie des 7 étapes du deuil. Auxquelles seraient successivement confrontés ceux qui subissent une perte : le choc, le déni, la colère, la tristesse, la résignation, l’acceptation et la reconstruction.
Lorsque l’une ou plusieurs de ces étapes ne s’est pas déroulée correctement, le deuil peut devenir compliqué, voire pathologique.
Le deuil pathologique est caractérisé par la survenue de troubles psychiques durant la période du deuil, la personne étant incapable de résilience.
Il peut engendrer des états anxieux ou dépressifs, des phobies, des crises de panique, des troubles du comportement alimentaire, des TOC,
L’absence de réaction de deuil peut aussi inquiéter et laisser penser qu’il se manifestera à retardement, parfois par des manifestations indirectes – somatisations, accidents, développement de maladies….
On pourrait établir une hiérarchie du deuil et des degrés de souffrance qui lui sont associés, mais chaque cas est singulier, chacun traverse le deuil à son rythme et à sa façon, en fonction de sa sensibilité, son environnement, son éducation.
Il est évident que certains deuils sont plus particulièrement difficiles à vivre, comme la perte d’un enfant, d’une douleur extrême et d’une insupportable injustice.
Le temps doit faire son œuvre pour favoriser l’acceptation et la capacité à surmonter de telles épreuves.
Le cheminement n’est ni rationnel, ni linéaire, le deuil étant un état transitoire débouchant sur un état plus équilibré et volontariste dans lequel les émotions négatives comme la tristesse et la désolation ou le doute vont dès lors être acceptés.
Dans un grand nombre de cas, le deuil peut se vivre sans recourir à une aide professionnelle.
Le processus de détachement se fait alors petit à petit, au fil des jours, à travers le quotidien qu’on ne vit plus ou que l’on ne partage plus avec l’autre.
Toutefois, il faut une grande force de caractère et être bien entouré.
Si l’on est seul ou débordé, ou si le deuil n’en finit plus, il ne faut pas hésiter à se faire aider. 1 sur 5 est la proportion de veuf(ve) qui présentent un syndrome dépressif plus d’un an après le décès. La proportion est approximativement la même pour les personnes qui vivent une rupture amoureuse ou le divorce est en intensité le deuxième facteur de stress.
L’hypnose pour atténuer la souffrance et faciliter le processus de reconstruction
Faire appel à un psychothérapeute peut s’avérer nécessaire pour parler de cette période difficile. Mais aussi des éléments inconscients qu’elle a pu réveiller.
L’hypnose s’avère une solution puissante et relativement rapide pour abaisser le niveau d’angoisse et de souffrance.
Grâce à l’hypnose, les personnes vont pouvoir se projeter dans la vie, même durant une épreuve aussi douloureuse que celle du deuil.
L’hypnothérapie va permettre de mobiliser ses propres ressources; de trouver la meilleure stratégie pour surmonter les effets de la rupture. Et reconditionner positivement les facteurs de confiance en soi.
L’hypnothérapie est pour tout travail de deuil une technique efficace d’atténuation de la souffrance à travers une meilleure gestion des émotions.
L’hypnose n’a pas vocation à effacer les souvenirs mais permettre de modifier les sensations liées à la perception de la disparition de l’être aimé ou de la situation antérieure.
Lorsque la personne endeuillée y pensera, elle ne sera plus submergée par un flot d’émotions dévastatrices qui l’empêcheront d’avancer. Mais au contraire, elle y pensera avec apaisement, douceur et amour.
Tout l’art du praticien sera de trouver ce à quoi son patient peut être réceptif et de s’adapter à lui. L’état d’hypnose va permettre au sujet de modifier son schéma de pensées vis-à-vis de ce contexte particulier.
Bien entendu, son engagement est primordial et rien n’est possible sans lui.
Changer la perception et la représentation de la réalité par la stimulation de l’imaginaire.
Il s’agit, tout d’abord, d’installer le patient dans un état de calme intérieur. De telle sorte qu’il puisse être ouvert aux pouvoirs de l’imaginaire et entrer dans un état hypnotique. Par le biais de métaphores, de suggestions, de répétitions, on sollicite l’inconscient afin de construire une image mentale de la situation souhaitée. On va rechercher l’apaisement et une visualisation positive.
Ensuite, une fois ce changement de perception interne installée, on va pouvoir regarder ce passé (être cher disparu ou absent, …). Avec des sensations nouvelles, sans perceptions de douleur ou de manque. Il y a comme une mise à distance au niveau de la sensation et du temps.
Toutes ces nouvelles sensations vont favoriser le processus d’acceptation de la réalité de la perte. L’hypnothérapeute guide la patient pour lui permettre de trouver la voie la plus adéquate. Afin qu’il parvienne à se détacher d’un schéma de pensées envahissant ou destructeur.
Hypnose Zen Paris / Sarah Letot